Comparatif Advance Iota Vs Nova Mentor 4
Cet essai commence à dater un peu, les marques renouvelants régulièrement leur gamme , nos vous invitons à consulter notre essai de la toute nouvelle Advance Epsilon DLS.
La catégorie EN B+ Intéresse de nombreux pilotes avec des ailes proposant des performances très intéressantes tout en gardant une sécurité passive importante. Nous avons testé les 2 ailes les plus attendues dans cette catégorie ; la Nova Mentor 4 et la Iota d’Advance et nous vous proposons un comparatif :
Comme à notre habitude nous sommes plusieurs moniteurs a avoir volé sous ces ailes, dans des tailles et charges alaires différentes.
A qui s’adresse ces ailes :
Malgré le positionnement En B de ces voiles il s agit bien d ailes s’adressant à des pilotes volant régulièrement capable de piloter activement un parapente dans une masse d’air turbulente
Ces voiles sont un cran au dessus des EN B classique (Ion3 et Epsilon chez ces marques-là).
Au sol :
Difficile de rivaliser avec la qualité Advance, tout est parfait : matériaux employés, finition, sac de portage, bref rien à dire, la Mentor 4 est logiquement un léger cran en dessous.
A noter une variable entre les 2 modèles, la Iota possède des suspentes entièrement dégainées à l’inverse de la Mentor.
Advance Iota
Nova Mentor 4
Gonflage :
Difficile de départager les deux ailes, l’une comme l’autre sont très faciles à gérer, quelques soit les conditions.
En l air :
Le vrai match commence…
Concernant le virage, la précision à la commande, l’agilité, le fun ; la Iota est imbattable, on peut difficilement faire mieux, l’aile se place là où l’on souhaite en utilisant peu de commande, le virage en thermique est précis, glissé. L ‘aile a de l’énergie à revendre dans les manœuvres type Wing et 360, bref, on adore.
Seul bémol lorsqu’ on utilise l’aile en haut de fourchette, il faut alors s’appliquer pour ne pas avoir un virage qui dégrade en petit thermique.
A coté la commande de la Mentor 4 apparaît moins précise, le virage moins homogène, mais elle se rattrape par un virage qui dégrade moins, notamment si on compare les deux ailes dans le haut de fourchette.
Dans la turbulence : la Iota est impassible, filtre la masse d’air, elle est très monobloc, cela permet une grande sérénité au pilote, certains pourront la trouver trop sage mais avec un peu d’habitude, on apprend a décrypter les infos qu’elle fournit ; le rapport confort / transmission d’infos et donc quasi parfait !
La Mentor 4 quant a elle transmet un peu plus la masse d’air, l’aile est plus libérée sur l’axe de roulis, bouge un peu plus par demi aile, cela permet de sentir la moindre bulle qui passe et d’optimiser au mieux la masse d’air, mais il faut être un peu plus présent sur la gestion des différentes incidences en masses d’air turbulente.
La Mentor 4 a également un comportement plus homogène à des charges alaires différentes.
En terme de performance les deux ailes joue clairement dans la même cours, on est d’ailleurs étonné de la performance des ces ailes, de leurs capacités à glisser dans des masses d’air turbulentes, et même de remonter accélérée face au vent.
Alors le verdict :
Difficile de départager les deux machines, je dirai que la Iota est la machine parfaite pour tout faire, vol sur site, waggas, cross etc.…alors que la Mentor 4 semble plus axée sur le thermique, le vol de distance, mais c’est un ressenti très personnel et la meilleure des deux sera celle sous laquelle le pilote se sentira le mieux.
Petite réflexion :
Nous sommes très étonnés de la ressemblance entre la Iota et la Sigma 9 (la même avec un allongement diminué ?) et de la Mentor 3 avec la Mentor 4 (un petit shark nose en plus), alors même si ces voiles sont clairement une grande réussite, on est en droit de se demander si c’est l’innovation ou uniquement le marketing qui a poussé à la commercialisation de ces modèles.